An Droed Naturel
2017 Terspikora
TAMM KENTAÑ (Vrigneau)
EIL TAMM (Vrigneau)
NEUIAL (Allain / Vrigneau)
UN DEIZ BENNAK (Vrigneau)
D'AR MARE-SE (Vrigneau)
LUDU (evit ar struj) (Vrigneau)
REY JABB (Vrigneau)
GOUSTAD (Vrigneau)
DRAMMOÙ (Matelot / Vrigneau)
GAST ! (Guego / Simon / Vrigneau)
KENAN (Allain / Vrigneau)
TI MA ZUD (Allain / Vrigneau)
AN DROED NATUREL (Vrigneau)
AN DEN GLAS (Allain / Vrigneau)
LEENAUN (Guego)
PE GET ! (Vrigneau)
8 MUNUD (Allain / Vrigneau)
SUJIDIGEZH (Allain / Vrigneau)

Aline Le Matelot
vocal
Julien Vrigneau
soprano & alto saxophones, clarinet, whistles, guitar, bass, keyboards, programming, backing vocal
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Mael Guego
guitar
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Victor Simon
bass, bass fretless, bass-keyboards
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Xavier Garabedian
drums, percussions
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Franck Aly Adam
flute
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Kenan Guernalec
keyboards
Lyrics / Barzhonegoù / Paroles
Neuial
An aon a zo graet
Magañ ar sklavaj
Hag harzoù er soñjoù
Heol ar frankiz
A zo aet da get
Ar bobl hag e livaj
Me ‘laer ’hanout
Me ‘brest dit-te
Ha dlee warnout
Neuial er ’hao’h
An disoñj zo kriz
Sealou al lid
Lezel ar piramid
Neuial er ’hao’h
Ne gomprenez ket
Perak ‘nijez ket
Hep da diwaskell
Distro a rayo
Gouloù an hunvre
Youl ar frankiz a vo
Nager
La peur est faite
nourrir l’esclave
et les frontières dans les idées
Le soleil de la liberté
a disparu
le peuple et ses couleurs
Moi, je te vole
moi, je te prête
et tu es endetté
Nager dans la merde
L’oubli est cruel
écouter le cérémonie
laisser la pyramide
Nager dans la merde
Tu ne comprends pas
pourquoi tu ne voles pas
sans tes deux ailes
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Les lumières du rêves reviendront
l'envie de liberté sera
D'ar mare-se
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Bemdez e soñjañ e c’hallfe
Bezañ hirie
ha ma vije hirie vije red din
Asantiñ
Te eo a zibabo ‘lâri ket din
Pa teui
Ha me eo a heulio ha ret ’vo din
Kimiadiñ
D’ar mare-se ‘vo ret din dilezel pep tra
Ha mont di
Prest ’vo ma aferioù, ma n’emaint ket
Tant pis
‘Roi ket amzer din da lâret kenavo
D’ar familh
Pignat er c’harrigell, kreñvaat trouz ar rod
O treiñ
​​
Ludu (evit ar struj)
Bezañ prest
Pa teui
Gortoz
Derc’hel soñj
Anken munut
Dibab ebet
Degemer
Bezañ laouen
Prest e oan
Abaoe an deroù
Pa teui
Asantiñ
Dilezel
Mont da goll
Da netra
Bern ludu
Eñvorenn er pennoù
Ac’h ayo da ludu
Ludu evit al ludu
Ludu evit an teilh
Teilh evit an douar
Evit ar struj
À ce moment-là
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Chaque jour je pense que ça pourrait être aujourd’hui
Et si c’était aujourd’hui je devrais accepter
Toi tu décideras tu ne me diras pas quand tu viendras
Et moi je suivrai et il faudra partir
À ce moment-là il me faudra tout abandonner et y aller
Mes affaires seront prêtes, si elles ne le sont pas tant pis
Tu me donneras pas le temps de dire au revoir à ma famille
Monter dans la carriole, intensifier le bruit de la roue qui tourne
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Cendres (pour la fertilité)
Être prêt
Quand tu viendras
Attendre
Persister à penser
Angoisse minuscule
Pas de choix
Accueillir
Ête content
J’étais prêt
Depuis le début
Quand tu viendras
Accepter
Laisser
Disparaître
À rien
Tâs de cendres
Souvenirs dans les têtes
Deviens cendres
Cendres pour les cendres
Cendres pour le fumier
Fumier pour la terre
Pour la fertilité
Drammoù
Me ‘dap drammoù
Dalc'hmat ha bemdez
Me ‘dap drammoù
Dalc'hmat hag atav
Un toull bac’h e lec’h n’eus moger ‘bet
Kon gward o harzal ’ra dimp bout touellet
Me ‘dap drammoù
Kon gward o harzal ’ra dimp bout touellet
Bara, c’hoarioù ha reizh evit kousket
Ni eo an egin
War ar run
Gedour ar werin
An dihun
Drogues
Moi, je prend des drogues
en permanence et tous les jours
moi, je prend des drogues
en permanence et tout le toujours
Une prison sans murs
des chiens de garde à aboyer nous leurrent
Moi, je prends des drogues
Des chiens de garde à aboyer nous leurrent
du pain, des jeux et du sexe pour dormir
Nous, nous sommes le germe
sur la colline
sentinelle du peuple
le réveil
"When you are studying any matter, or considering any philosophy, ask yourself only what are the facts and what is the truth that the facts bear out. Never let yourself be diverted either by what you wish to believe, or by what you think would have beneficent social effects if it were believed. But look only, and solely, at what are the facts."
Bertrand Russel, 1959
"Quand vous étudiez n'importe quelle question, ou examinez n'importe quelle philosophie, demandez-vous seulement : quels sont les faits et quels sont les observations qui les confirment. Ne vous laissez jamais détourner par ce que vous voudriez croire ou par ce que vous pensez qui serait bénéfique pour notre société si on se mettait à les croire, mais regardez seulement et uniquement quels sont les faits.
Gast !
Plij a ran dit, lousken ha fur
Plij a ran dit dianken, hudur
Marteze on me ur c’hof divent, ur mekanik luc’heilenn
Ur mekanik toul a skrife gant laezh riboul
C’hoant ‘peus bezañ pec’henn eus va divronn
C’hoant ‘peus bezañ inseler divrevr
Kreskiñ a raio ar c’hoant bezañ pa ‘vo difreget an neudenn
An hini en eus gloarezet va gouenn
Pakout a rin bepred, hervez va c’hoant, hervez va c’hoant
Terout a rin bepred hervez ma c’hoant, hervez ma c’hoant
Me ho ped ‘ta mignoned
Me ho ped aotroù ha itronezed
Me ho ped ‘ta mignoned
Deomp er straedoù betek an dianal
Krediñ a rez on me sklav ar sklaved
Pe gwasoc’h c’hoazh morianez ar bed
War barlenn ar bleiz en noz teñval on me luskellet atav
‘M eus ket ezhomm eus da sikour ’vit va adsavd
Pute !
Tu m’aimes sainte, salope et sage
tu m’aimes sans souci et obscène
je ne suis peut-être qu’une photocopieuse
qui imprimerait avec du lait d’orgie
Tu veux être propriétaire de mes seins
tu veux être propriétaire de mes fesses
ton envie d’être grandira quand sera détruit le filet
celui qui a blessé mes sœurs
J’emballerai toujours selon mes envies
je casserai toujours selon mes envies
je vous invite amis
je vous invite Messieurs et Mesdames
je vous invite amis
nous dans les rues jusqu’à l’essoufflement
Tu crois que je suis l’esclave des esclaves
ou pire encore la négresse du monde
sur les genoux du loup dans la nuit sombre je suis toujours bercé
je n’ai pas besoin de ton secours pour me relever
Kenan
Gweladenniñ ‘hanout
A us di houidi gouez
C’hwezh ar bleunioù, koantiz an heol war ar gwez
B’lam b’ra te’hout ?
Ur prof ‘teus roet din
Skriv ’rez istor ma gwad
Mont da welet ‘hanout troioù kaer ganin
O pokaat
Teñvalijenn ha gouloù
zo a drekon
N’eus ket nemet em soñjoù
‘vemp stok a stok
Kenan, Kenan
Hepdon e’h out kollet
An aon o kallediñ
Skrivagner ma gwad met p’lec’h out tremenet ?
Golo an ti
Yenijenn wenn hepken
‘Vez gant ar blanedenn
Mont a ray ma daerioù gant yenijenn
Ma ’hidigezh
Teñvalijenn ha gouloù
zo a drekon
N’eus ket nemet em soñjoù
‘vemp stok a stok
Kenan, Kenan
Kenan
Te visiter
Au dessus de moi des canards sauvages
l’odeur des fleurs, la beauté du soleil sur les arbres
Pourquoi partir ?
Tu m’as donné un cadeau
tu écris l’histoire de mon sang
Aller te visiter des aventures pour moi
à embrasser
Obscurité et lumières
sont derrières moi
il n’y a que dans mes pensées
que nous nous embrassons
Kenan, Kenan
Sans moi tu es perdu
la peur durci
écrivain de mon sang mais où es-tu ?
La maison est vide
Du froid blanc seulement
est avec le destin
Mes larmes iront avec le froid
de ma sensibilité
Obscurité et lumières
sont derrières moi
il n’y a que dans mes pensées
que nous nous embrassons
Kenan, Kenan
Ti ma zud
​
Me am eus ur spi, ur gwir teñzor
Diwell d’an avi hag atav digor
Kuzhet em soñjoù, em hunvreoù
Savet gant ur garlantez gerioù
E’h an ba ti ma zud
Luskellet eo gant an avelioù
Savet gant ur garlantez gerioù
Gant gerioù flour ec'h a an nor
Hag ar melezour e teknikolor
E’h an ba ti ma zud
Ti ma zud
​
Moi j’ai un espoir, un vrai trésor
invisible à l’envie et toujours ouvert
Caché dans mes pensées, dans mes rêves
crée avec une guirlande de mots
Je vais à la maison de mes parents
Bercé par les vents
crée avec une guirlande de mots
Avec des mots doux va la porte
et le miroir en technicolor
Je vais à la maison de mes parents
An Droed Naturel
Gwall reuz ‘vit an eurvad
Ar bleiz gwisket ’vel un dañvad
Un droug kreñv zo o kantreal tro dro da vab-den
An Droed Naturel a zo aet da vojenn
Maskl ar gerioù douellus
Ar maskl gant gerioù laeret
Diskaret ar ‘henskoazell, taget ar preder
An Droed Naturel a zo aet da vojenn
Kollet an unaniezh, dispennet ar ’hengred
Laeret, laeret,
Laeret hon soñjoù, hon istor hag hon gerioù
Le Droit Naturel
Grand malheur pour le bonheur
le loup est déguisé en mouton
un mal fort rode autour de l’humain
le Droit Naturel est devenu une légende
Le masque des mots illusoires
le masque avec des mots volés
abattu l’entraide, étranglée la réflexion
le Droit Naturel est devenu une légende
Perdu l’unité, défait la solidarité
volé, volé,
volé nos pensées, notre histoire et nos mots
Pe get !
Soñjal… Pe get !
Disoñjal… Pe get !
En em soñjal… Pe get !
kaout c’hoant… Pe get !
Bevañ dindan an aotroù… Pe get !
Bevañ a us da sklavour… Pe get !
Ou pas !
Penser… Ou pas !
Oublier… Ou pas !
Réfléchir… Ou pas !
Avoir envie… Ou pas !
Vivre sous le maître… Ou pas !
Vivre au dessus de l’esclave… Ou pas !
8 Munud
Tommder (h)e (g)wele ‘blije din
Betek diwezhad diouzh ar mintin
Na ! Mont kuit a-rekin
Klevet a raen war ma ’hro’hen
Tan glaz, tan skornet, dous ha flour penn da benn
Na ! Dont da steredenn
Eizh munund a-raok gwelet an heol
War an traezh gwagennoù o koroll
8 Minutes
J’aimais la chaleur de son lit
jusqu’à tard dans le matin
partir à contre-cœur
Je sentais sur ma peau
feu bleu-vert, feu glacé, doux et caressant de bout en bout
devenir étoile
Huit minutes avant de voir le soleil
Sur la plage des vagues qui dansent
Sujidigezh
So you would like to play
And bring me darling far away
You know I would be everything instantly
Everything if you wanted to
And become a voodoo
There’s no empathy, I am your doggy
If I leave you behind
You’ll broke me, you’ll stick to my mind
You know I would be everything instantly
My only thought touch me again
And then hurt me again
There’s no empathy, I am your doggy
Soumission
alors tu aimerais jouer
et m'amener chéri loin
tu sais que je serais tout instantanément
tout si tu le veux
et devenir un zombi
il n'y a pas d'empathie, je suis ton petit chien
si je te laisse derrière
tu me briseras, tu resteras dans mon esprit
tu sais que je serais tout instantanément
ma seule pensée touche moi à nouveau
et puis blesse moi encore
il n'y a pas d'empathie, je suis ton petit chien
​
En anglais "doggy" peut prendre un sens sexuel